lundi 14 novembre 2016 à 18h

Présentation Du Livre "un Boycott Légitime" Et Débat Avec Les Auteurs

Un boycott légitime
Pour le BDS universitaire et culturel de l'État d'Israël
Armelle Laborie, Eyal Sivan
Pour l'État d'Israël, la principale source d'exportation vers l'Occident n'est pas faite de
mandarines ou d'avocats, ni même d'armement ou de systèmes sécuritaires: l'essentiel,
c'est la promotion d'une image, celle de l' « énergie créative » pour tout ce qui touche
à la culture. «Les produits israéliens comme la littérature, la musique, la danse, le cinéma,
l'art, la gastronomie, la science et les technologies, l'architecture et l'histoire sont des domaines
culturels susceptibles de toucher les publics cibles, particulièrement en Europe » explique
un ex-député du parti de gauche Meretz.
Or cette vitrine culturelle, comme le prestige international de l'université israélienne,
masquent une tout autre réalité : les liens entre cette université et l'institution militaire,
le rôle de l'université dans la recherche de nouveaux outils de combat et de renseignement,
la discrimination des étudiants palestiniens, l'absence de protestation contre les guerres menées
à Gaza... Et l'évidence que les écrivains, artistes et cinéastes du soi-disant Camp de la paix, d'Amos
Oz à Amos Gitaï ou David Grossman, ne sont que des dissidents officiels tout à fait inoffensifs.
C'est cette réalité-là qui explique le succès exponentiel du boycott académique et culturel
dans le monde entier - et les réactions très vives du pouvoir israélien contre ce qu'il considère
désormais comme une «menace existentielle». Ce boycott ne concerne pas les personnes mais
les institutions et ceux qu'elles soutiennent. Il n'est ni un obstacle au dialogue, ni un frein à
l'action d'une «gauche sioniste» muette et paralytique. Il est un mode de résistance pacifique
et parfaitement légitime

Source : https://www.facebook.com/events/1752047561724
Source : message reçu le 11 novembre 17h