jeudi 13 octobre 2011 à 20h

Projection du Film "CHERNOBYL 4EVER " + débat dans le cadre de "Sciences en Bobines".

Séance Unique Jeudi 13 Octobre à 20h dans le cadre de Sciences en Bobines, organisé par la Fondation Sciences Citoyennes avec la collaboration du réseau Sortir du Nucléaire et Péquenot Science. Rencontre avec Sezin Topçu, enseignante à l'ENS Ulm, débat animé par Didier Latorre ( Réseau Sortir du Nucléaire 34 ).

CHERNOBYL 4EVER

Écrit et réalisé par Alain de Halleux - France 2011 55mn -

Du 13/10/11 au 13/10/11

CHERNOBYL 4EVER

Dans sa chambre, un ado joue à S.T.A.L.K.E.R., jeu vidéo inspiré du film de Tarkovski. Dans un garage, un groupe de rock répète une chanson sur Tchernobyl. Nous sommes à Kiev, en Ukraine, vingt-cinq ans après l'explosion de la centrale. Soit l'espace d'une génération. Aussi le réalisateur explore-t-il la mémoire de la catastrophe. Une mémoire en friche : tandis que les gamers s'aventurent dans la « zone » de Tchernobyl, la plupart des jeunes rejettent l'événement de l'autre côté d'une frontière temporelle, avant la chute du communisme de papa, ignorant parfois que leur propre père fut liquidateur. Accompagné des quatre musiciens, Alain de Halleux explore lui aussi la « zone », traverse une ville fantôme, scrute le monstre endormi sous tous les angles, interroge un médecin, une historienne, des écolos, des travailleurs passés et présents de la centrale, toujours dévoreuse de main-d'œuvre pour l'entretien de son vieux sarcophage.
Les spectateurs qui auraient vu son précédent film, RAS, nucléaire : rien à signaler, pourront être surpris. Alors que ce dernier, dicté par l'urgence de témoigner, adoptait une esthétique « reportage », Chernobyl forever témoigne d'une écriture plus personnelle, plus cinématographique. Le réalisateur mêle les sources d'images : archives, interviews, jeu vidéo, ralentis, films de cinéma, photos ; il peaufine la bande-son. Il nous entraîne dans un territoire inconnu, mystérieux (comme le ventre du sarcophage), impalpable (comme la radioactivité). Déroutant ? Peut-être, parce que ce film pose plus de questions qu'il ne prétend en résoudre. Mais le drame de Tchernobyl est-il résoluble… ou ne fait-il que commencer ?

Samuel Gontier, Telerama

Source : http://www.cinemas-utopia.org/montpellier/
Source : message reçu le 2 octobre 13h