dimanche 14 novembre 2021 à 16h
Rassemblement solidaire avec le peuple mapuche du Chili: Non à la militarisation et à la répression!
Nous nous joignons à l'appel des communautés mapuche en lutte dans le sud du Chili et dénonçons la violente répression d'Etat qui frappe une fois de plus les territoires mapuche.
Nous relayons ici le communiqué de l'Association d'anciens prisonniers politiques chiliens-France, Paris, le 6 novembre 2021 :
"L'offensive armée lancée par le gouvernement chilien sur le territoire mapuche, laissant un mort et plusieurs blessés graves, constitue une nouvelle vague de répression dans le cadre de la persécution que l'État chilien entretient depuis des siècles contre le peuple mapuche.
Cette opération remplit le double objectif de distraire l'attention citoyenne de l'échec politique du gouvernement Piñera tout en protégeant les intérêts économiques que ses amis ultra-millionnaires ont dans la région.
L'utilisation de l'infanterie de marine pour réprimer les justes revendications du peuple mapuche est une escalade très dangereuse, significative de la politique extrémiste de Piñera.
Extrémiste parce que c'est appliquer la force là où tout gouvernement sensé et démocratique devrait utiliser le dialogue et la négociation et non les troupes et les balles.
Significative parce que l'utilisation des forces armées dans la répression des civils est une méthode de la dictature de Pinochet avec laquelle l'extrême droite et le gouvernement tentent à nouveau de nous menacer.
Très dangereuse, car faire participer les forces armées dans la politique contingente, c'est mettre le doigt dans un engrenage délicat et le gouvernement le sait de façon pertinente.
La militarisation du territoire mapuche est tout simplement inacceptable.
Nous élevons la voix pour exprimer notre profond rejet de la politique répressive utilisée par ce gouvernement infâme pour défendre les intérêts des ultra-riches et de l'extrême droite chilienne.
Non à la politique répressive contre le peuple mapuche !
Ça suffit, les crimes, les agressions et les violations des droits populaires !
Liberté pour tous les prisonniers politiques!"
Source : message reçu le 12 novembre 12h