jeudi 22 novembre 2018 à 20h30

« Bure et la lutte contre la plus grande poubelle nucléaire d'Europe »

Conférence-Débat avec Sébastien et Aymeric BONETTI

- 19 h 30 : « Fallait-pas » chacun apportant un petit truc à boire et à manger à partager tous ensemble

- 20 h 30 : Conférence-débat

Cette soirée permettra, grâce à des petits films, des photos ou des documents écrits, de plonger dans le bouillonnement de la lutte à Bure.

L'Etat, via l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs, envisage d'enfouir les déchets nucléaires les plus radioactifs des centrales françaises voire européennes à Bure, en Lorraine. L'idée d'enfouir, de reboucher et d'oublier ces rebuts d'une industrie imposée a toujours provoqué moult oppositions, sur les sites prospectés, mais aussi à Bure. En 2018, la lutte est en Meuse à un tournant de son histoire, car la répression a été forte ces derniers mois. Après les dizaines de manifestations rassemblant des milliers de personnes dans les rues des villes de Meuse dans les années 1990, puis la redynamisation avec l'ouverture de la Maison de résistance à la poubelle nucléaire en 2004, l'occupation du bois Lejuc entre juin 2016 et février 2018 a coïncidé avec l'installation de dizaines de personnes sur ce territoire en voie de désertification. La création d'un rapport de force avec l'Etat et son industrie nucléaire a accouché d' une zone à défendre (ZAD), comme celle de Notre-Dame-Des-Landes, dans cette forêt visée pour l'installation des puits de ventilation. Des rencontres (avec toutes les zones de lutte d'Europe, du No TAV en Italie en passant par Roybon ou l'Amassada) y ont donné naissance à de multiples projets collectifs, où s'y inventent de nouvelles façons de vivre, autonomes, collectives, émancipatrices. Et le pouvoir en place n'apprécie pas. Mieux : il en a peur. Et il montre les dents. Depuis un an et demi, les arrestations, incarcérations, procès, pour, la plupart du temps, des motifs complètement dingues, se multiplient. Mais n'entament pas la détermination des opposants.

Source : message reçu le 25 octobre 14h